Epris d’indépendance et de créativité, David suivra, au cours de sa vie Parisienne, l’enseignement Martenot pendant deux ans se formant ainsi aux techniques de base de la discipline, à l’art du relief et à celui du geste. Élève appliqué, il s’adonne aux natures mortes, portraits, nus … Peaufinant sa maîtrise sous les conseils de l’artiste belge Nadine Forster (XX-XXIe siècles).
2010, année du changement, un déménagement, une tournure.
De retour dans sa région natale, le Pop Art s’impose à l’artiste qui ouvre un nouveau chapitre dans son parcours pictural. Il commence par s’inspirer de l’esthétique des affiches publicitaires déchirées du métro parisien et y mêlera par la suite des icônes vintages. Surfant sur l’univers des comics et des stars, ses créations sont depuis des patchworks aux couleurs acidulées. Rien n’est défini à l’avance, l’infinité des possibilités rentre en jeu et fait fuser une inspiration continuellement en mouvance, projections de peinture glycéro, mise en scène d’icônes, esthétique sublimé dans un éventail de couleurs infinies. Ces supports qu’il colle et peint, ressuscitent dans le tourbillon déchaîné du renouveau grâce à l’artiste.
Témoignage d’une époque lointaine et proche à la fois, transcendé par la multiplication et la variation infinie d’une mise en scène indisciplinée et pétillante, ainsi devenue universelle et intemporelle ; Pluralité des supports pour ne faire qu’un. C’est au travers de ces œuvres que l’artiste met à nu sa nature profonde et intime, en multipliant au passage les clins d’œil à l’Art nouveau et aux graffitis contemporains.
