Très tôt, Hélène David-Dubrana est imprégnée de dessins estompés d'un père géomètre, de dessins à la plume d'un grand père.
Ses univers, le graphisme, la musique, les disciplines scientifiques, interagissent. Sa carrière scientifique est dévolue aux biotechnologies, la fibre végétale est son support de recherche.
Son écriture picturale développée plus tard intègre le ludique qu’étaient pour elle, lycéenne, la géométrie plane et dans l’espace, la ligne, la courbe, le cercle et toute forme qui s’y inscrit.
Le travail sur le modèle vivant à l'Académie de la Grande Chaumière et auprès de Jean Claude Athané, élève de Zadkine, un incroyable poète du nu, assurent son trait ; l’oeuvre des maîtres le nourrit, en particulier les noirs-lumière de Soulages.
Les médiums traditionnels sont dépassés grace aux échanges avec Tardivo. Elle osera les sables, les mortiers et autres éléments se répondant et faisant écho au motif.
Les diverses fibres végétales mises à disposition par Arnaud Day (technopole champenoise) sont agencées en motifs qui se juxtaposent, se frôlent, se heurtent, deviennent l'écrin de la représentation du nu.
Ces textures participent aussi de sa réflexion sur l'abstraction nourrie de passions, de sons, de pièces musicales variées.
Sa rencontre avec Jérôme Toret, artiste-auteur et ancien directeur artistique de Piaget, sa recherche de perfection, son dessin abouti, ses mécanismes imaginaires, est une étape importante dans son activité artistique
Outre des expositions personnelles ou collectives, Hélène David-Dubrana est présente au sein des grands salons historiques, SNBA, Salon d'Automne et à ce titre expose en Chine, au Tibet, en Israël.
