Salon Sm'Art Aix
1 - 5 mai 2024

SQUIZZATO

Ancien exposant

En 2014, après 15 années de direction créative dans le marketing digital, Squizzato décide de mettre fin à sa carrière d’entrepreneur. Il se consacre alors, comme au fond il l’a toujours souhaité, à développer son univers pictural sur des multiples supports, tout en continuant une activité de directeur artistique. Pour lui, sa quête personnelle et les collaborations avec les marques n’ont rien d’un antonyme : le capitalisme globalisé, cette nouvelle religion qui nourrit et rebute à la fois tant d’artistes, a établi un monde schizophrénique où des comportements contradictoires coexistent de plus en plus. Dès lors, les journées qu’il passe dans son atelier voient éclore un style, une grammaire visuelle qu’il intitule “le nouveau constructivisme”. Artiste touche à tout, esprit d’éternel curieux et joueur, il dépeint avec un cynisme assumé, ou alors avec des métaphores poétiques un monde qui ne cesse d’accélérer depuis la période d’après guerre. Il s’intéresse à la dualité de l’individu, au couple, au groupe. Il organise son travail dans différentes séries, certaines rationnelles, voire algorithmiques - architecture, abstraction géométrique -, d’autres plus instinctives - portraits déformés, instantanés, individus stupéfaits dans leur solitude contemporaine. - C’est avant tout pour l’artiste un terrain de liberté sans fin. Surtout fuir la normalisation, la classification, l’ennui mortel.

Il se plaît à jongler entre des outils classiques de peinture en atelier et une utilisation intensive des nouvelles technologies pour rendre la technique obsolète, privilégier l’émotion et déployer une œuvre à la fois classique et contemporaine. Depuis 2015, son travail est régulièrement exposé et intégré dans des collections privées à travers le monde. Éternel fan de Paul Klee, polymathe plus que “slasher”, il fait sienne sans hésiter la maxime des Shadoks, eux-mêmes inspirés par le grand peintre : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pour Squizzato, on apprend, on se découvre, on combat ses doutes, en répétant inlassablement les mêmes gestes... mais les idées, elles, restent uniques. L’artiste convoque l’abstraction, le minimalisme, pour coucher sur la toile ou sur des fresques murales des visions universelles, dont chacun fera sa propre lecture : “débrouillez-vous… ou parlez-moi”.

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